Nom : BARRAULT
Prénom : Jules
Né le 26 avril 1886 à Châteauroux (36) - fils de Georges et de FRADET Madeleine
Marié le 08/12/1908 à Châteauroux (36) avec BOURGEOIS Augustine
3 enfants - Jeanne (1909), Renée (1914), Armande (1916)
Sa fiche matricule aux Archives Départementales de l'Indre.
Sa fiche sur le mémorial virtuel de Châteauroux Métropole
Pour ses qualités militaires, Jules BARRAULT est cité à deux reprises à l'ordre de la brigade, en décembre 1916 et en août 1917, et décoré de la Croix de guerre avec deux étoiles de bronze.
Capitaine au 90ème RI, il décède le 25/08/1918 au plateau de Montécouvé (02), "Tué à l'ennemi".
Sa fiche sur le site Mémoires des Hommes.
Il figure sur le Monument et le Livre d'Or de Châteauroux (36). Un exemplaire de diplôme de Mort pour la France fut transmis à la mairie de cette commune.
Son corps a été rapatrié dans l'Indre, le 21/06/1922 à Châteauroux, par train spécial. Il repose aujourd'hui dans le caveau familial du cimetière Saint-Denis de Châteauroux.
Par un décret paru au Journal Officiel, il est nommé à titre posthume au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur et décoré de la Croix de guerre avec palme.
Jules BARRAULT (photo J.M. ACOLAS)
Képi et sabre du capitaine BARRAULT (photo J.M. ACOLAS)
La famille possède, en plus du képi et du sabre en photo ci-dessus, la copie d'un courrier expédié du Dorat le 26 novembre 1918 par un nommé A. ou G. IMBERT pour la veuve de Jules BARRAULT et qui écrit : " ... Je dûs, sous la menace des boches creuser la fosse et enterrer celui qui avait été plutôt un ami qu'un chef. Je l'ai enterré dans un bois dont j'ignore le nom en face du poste de secours. Une croix a été posée sur sa tombe avec l'inscription : capitaine Jules Barrault, 90ème régiment d'infanterie. Il me serait très facile de montrer l'endroit exact de la tombe, quant à indiquer le nom, je ne le puis. Fait prisonnier et emmené en captivité, je n'ai pu vous avertir. Il m'était impossible d'écrire à ma famille et je ne pouvais donc pas vous annoncer combien il m'avait été pénible de voir mourir mon chef. Malgré la peine, j'ai dû sous peine de coups, jeter la terre sur le corps de mon pauvre capitaine ... ".