Nom : BOUVRAIN
Prénom : Fernand
Né le 05/11/1882 à Buzançais (36) - fils de Edmond et de BARBESON Maria
Marié le 16/05/1909 à Préaux (36) avec PERRET Marie-Louise Suzanne
Sa fiche matricule aux archives départementales de l'Indre
Soldat réformé n°1 du 20ème ETE, il décède le 26/05/1918 à Ecueillé (36)
Ne possède pas de fiche sur le site Mémoires des Hommes.
Il ne figure sur aucun monument retrouvé, sur aucun livre d'Or.
Le lieu de résidence de BOUVRAIN Fernand n'a pas été clairement retrouvé. Cependant, il est a noté que ses parents sont recensés en 1911 à Ecueillé (36)
Sources AD36 - Ecueillé 1911 M4930
S'il est donc décédé non loin du lieu de résidence de ses parents, Claude Nivet a retrouvé trace de Fernand BOUVRAIN dans des documents retrouvés dans les archives de la mairie de Sougé, dont il est 1er adjoint au maire et passionné d'histoire.
Fernand BOUVRAIN (orthographié BOUDRAIN) apparait dans une liste des mobilisés ayant 21 ans accomplis (donc majeurs) au 1er avril 1919 et qui avaient domiciles à Sougé lors de leur mobilisation. La date et le lieu de naissance correspondent.
Ce document est émis par le bureau de recrutement de Le Blanc dont dépend la commune.
Archives commune de Sougé
Le dépouillement du recensement 1911 de Sougé n'a pas permis de trouver trace de Fernand BOUVRAIN
Pour rappel concernant les cas de réforme, voici ce qu'en disent les textes relatifs aux commissions spéciales de réforme, (1915):
Art. 13. Cas de réforme n° 1.
Le congé n° 1 est délivré lorsque la réforme définitive a été prononcée par le Ministre, sur l'avis du comité technique de santé et sur la proposition de la commission spéciale, soit pour infirmités ou mutilations résultant de blessures reçues en service commandé, soit pour infirmités provenant de maladies contractées par le fait des obligations du service militaire, soit enfin pour infirmités antérieures à l'incorporation ou ne dépendant pas exclusivement d'une circonstance déterminée de service ayant cependant acquis, sous l'influence des conditions spéciales à la vie militaire, un développement entraînant l'incapacité de servir.
Art. 14. Cas de réforme n° 2.
Là réforme définitive n° 2 est prononcée soit pour des infirmités antérieures à l'incorporation, soit pour des infirmités ou mutilations résultant de blessures reçues hors du service, soit pour des infirmités provenant de maladies ne résultant pas du fait des obligations du service militaire.
Il n'est pas délivré de titre de congé de réforme n°2.
Le cas de réforme n° 2, n'étant pas imputable au service militaire, n'ouvre donc aucun droit (gratification, pension, retraite) donc pas de mention "mort pour la France" puisque qu'elle ouvre lesdits droit.
La réforme n° 1 donne lieu à mention (et donc aux droits) si le lien est établit entre la cause de décès et l'activité militaire et si la famille en fait la demande. Dans le cas du soldat BOUVRAIN, bien que n°1, au moins un de ces deux critères n'est pas valide.
Merci à Claude NIVET pour nous avoir transmis ce cas.